Ils étaient soixante. Il n’en reste plus que quarante-deux . Les quarante meilleurs partiront dans la zone du conflit.
Comme de vrais Spartiates, les futures soldats du régiment Azov subissent leur entraînement au combat dans un camp près de Kiev. Pendant deux semaines les combattants volontaires doivent suivre une préparation physique spécialisée, maîtriser la tactique militaire et former une équipe bien soudée.
Le programme d’entraînement est élaboré par les meilleurs spécialistes du bataillon Azov et par leurs homologues étrangers. Chaque entraîneur possède des connaissances et de l’expérience qu’il partage avec les soldats pendant les exercic es individuels ou collectifs. Le programme comprend l’еntraînement au tir , les techniques de combat et la médecine de guerre. L’objectif est que chaque combattant passé par le camp d’entraînement maîtrise parfaitement sa spécialité et ce qu’il sera amené à faire dans le futur.
Les meilleurs soldats sont tout de suite envoyés dans le régiment basé à Mariupol. Les autres recrues sont envoyés dans les camps d’entraînement du bataillon Azov situés dans la zone du conflit pour continuer leur formation et effectuer leur service en poste de surveillance et de garde. Le reste des recrues, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas acquis le niveau de formation nécessaire ou ceux qui n’ont pas toutes les autorisations médicales et ou juridiques, ne sont pas admis dans le régiment mais peuvent recommencer un session d’entraînement dans le camp .
Cependant le succès le plus important du camp est d’amener des hommes venus des différentes régions de l’Ukraine et ayant des niveaux d’éducation et de formation différents à cesser de ne penser qu’à eux-même et à leurs propres besoins pendant deux semaines , et de les transformer en une équipe unie autour d’un but commun, de les faire devenir des frères pour toujours.
« Il faut réaliser qu’on a déjà payé très cher notre future indépendance et que ces pertes n’auront pas été vaines; il faut à son niveau chercher à faire tout son possible pour gagner » , dit un volontaire du bataillon Azov.
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Lili des Cévennes, Alina Savtchak pour EMPR en français