Zone du conflit

Les bénévoles ukrainiens aident l’armée

À Kyiv, les femmes bénévoles aident l’armée ukrainienne. Elles s’emploient à fabriquer des tenues de camouflage et d’énormes toiles style forêt et a soigner les blessés à l’hôpital. Karen Lajon, envoyée spéciale du Journal du Dimanche a pu voir le travail que les bénévoles font au quotidien.

Madame Karen Lajon nous a donné son accord pour publier son article pour les lecteurs de EMPR.

La neige a recouvert les artères de la capitale ukrainienne en ce jour de février. Elle étouffe les bruits de la ville mais pas ceux de la guerre. Si les canons n’ont pas encore leur place à Kiev, la cité vit plus que jamais au rythme des nouvelles de plus en plus terribles du front de l’Est. La peur, voire l’enthousiasme quasi romantique de cette échéance guerrière des premiers mois, a fait place à une résignation assumée : “Poutine peut et veut aller jusqu’à Kiev. Il n’y a que la communauté internationale pour refuser de le voir.”

Jusqu’à présent, à Kiev, l’opinion ne se sentait pas vraiment concernée par ces bruits de bottes. Désormais la ville s’est crispée. Il y a bien encore quelques écervelées qui se promènent en talons hauts et minijupe par ce froid polaire, mais la majorité s’attend au pire maintenant. La chancelière Angela Merkel et le président François Hollande peuvent toujours se démener, “Poutine n’en fera qu’à sa tête”, disent les plus polis, tandis que d’autres moins respectueux assènent : “On ne peut pas parler avec un schizophrène.” Tous sont donc unanimes pour dire que le ballet diplomatique ne sert à rien. Les bataillons de défense de Kiev patrouillent désormais dans toute la ville. La défense antiaérienne est en place depuis trois semaines. La guerre n’est pas encore là mais elle est dans toutes les têtes, et on ne parle que de cela. Helena, qui a vécu longtemps en France, admet qu’elle fait régulièrement des provisions au cas où… “On s’est rendu compte que la paix était une chose fragile”, souffle-t?elle. “Mon sac est prêt avec quelques affaires et des médicaments, il faut se préparer au pire. Il existe une frontière avec la Russie, à trois heures de route de Kiev, alors vous imaginez.”

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EMPR en français, Lili Mistral a contribué à la publication de cet article.

Lili des Cévennes

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