FRANCAIS

Les otages du Kremlin

Ils se sont retrouvés en captivité des forces pro-russes. Si Vitaliy a reussi à s’en sortir, Nadia, elle reste toujours otage du maître du Kremlin. Karen Lajon, grande reporter du Journal du Dimanche décrit deux histoires differentes: celle d’un jeune homme libéré du prison séparatiste et celle d’une jeune femme dont le nom est désormais connu dans le monde entier.

Madame Karen Lajon nous a donné son accord pour publier son article pour les lecteurs de EMPR.

Nadia Savtchenko est pilote de chasse. En un sens, elle est sûrement source de fierté pour sa famille, ses amis et sa hiérarchie. Mais pour les Russes, elle n’est pas grand-chose. Du moins, c’est ce que pense sa sœur, qui se rendra à Moscou le 10 février prochain pour la première audience de Nadia. Cela fait sept mois que la militaire est emprisonnée dans les geôles russes. A croire, que les femmes ont plus de valeur que les hommes au royaume de Poutine. Parce que le soldat Vitaliy a lui aussi goûté aux joies de la détention. Mais au bout de neuf jours à peine, il a pu bénéficier d’un échange de prisonniers. Néanmoins, aujourd’hui, alors qu’il est libre, il retient sa souffrance. Une souffrance aussi palpable que la brise sur l’autel des sacrifices.

Il s’était engagé dans l’armée régulière au mois d’août. Le 26, très exactement. Formation express et trop plein d’enthousiasme. Stoppés net, le 22 janvier dernier. Alors que Vitaliy essaie de porter secours à ses camarades en uniforme, il tombe au combat. Blessé à l’épaule, il est très vite diminué dans ses actions et se fait facilement attraper par les séparatistes qui lui cagoulent la tête, ainsi que huit autres camarades d’infortune.

Nadia Savtchenko appartient au bataillon Aider 0624. C’est une militaire de carrière. Elle est pilote de chasse et d’hélicoptère. Elle est tombée aux mains de l’ennemi, le 17 juin dernier, au matin. Partie à la chasse aux renseignements, dans la région de Loubansk, elle a trouvé les séparatistes sur son chemin. Sa soeur Vira n’est pas prête d’oublier, non plus, ce jour fatidique. Elle avait pris sa petite voiture pour aller voir sa grande sœur âgée d’une année supplémentaire, et l’avait même conduite sur la ligne de front.

Lire la suite sur www.lejdd.fr.

EMPR en français, Lili des Cévennes a contribué à la publication de cet article.

Tags:
Lili des Cévennes

Recent Posts

Ukraine’s mineral wealth at stake as U.S. agreement nears ratification

So, what do we have today? Svyrydenko has signed a framework memorandum with the U.S.…

2 days ago

Russian attacks on Ukrainian Black Sea ports in January–March 2025 (Database)

Monitoring Group of the BlackSeaNews Editorial Team and the Institute for Black Sea Strategic Studies…

2 days ago

Russia – Ukraine war updates as of April 18, 2025

Russia – Ukraine war latest updates from the General Staff of Ukraine as of April…

2 days ago

Russia – Ukraine war updates as of April 17, 2025

Russia – Ukraine war latest updates from the General Staff of Ukraine as of April…

3 days ago

Bag over the head. And — into the car. How the Russians abducted Kherson student Anya Yeltsova and forced her to testify against herself

After the liberation of Kherson, the Russians launched a brutal campaign of terror against civilians…

4 days ago

Trump rejects $50 billion deal with Ukraine: he doesn’t want to supply air defense systems even for money, – Bild

U.S. President Donald Trump does not want to help Ukraine, even in exchange for $50…

4 days ago